Documents historiques à télécharger
Vidéos de Monsieur Jean-Michel GUIDEZ
- La Maison du Patrimoine de Janvier 2014 (En 2019, la Maison du Patrimoine devient la Maison du Mulquinier)
- Familia, vidéo sur le cinéma Familia
- Le Grand Prix Cycliste de la Ville de Juillet 2010
- La Course Pédestre de Septembre 2010
Vidéos de Monsieur Paul Bleuze
- L'Archerie Avesnoise, vidéo sur les archers d'Avesnes les Aubert
Documents historiques sur l'inondation de 1914
- Le Pélerin n°1950 du 17 Mai 1914 (cliquez sur l'image pour la télécharger)
- Carte postale ancienne : Avril 1914 - Après l'inondation (cliquez sur la carte pour l'agrandir)
Historique
- SITUATION ADMINISTRATIVE ET GEOGRAPHIQUE
Au 01 janvier 2012 les communautés de communes " Espace-sud" et "Haute sambre-bois lévêque" ont rejoint la 4 C qui compte désormais 46 communes et 65000 habitants.
Au 01 janvier 2019, elle devient la Communauté d'Agglomération du Caudrésis-Catésis (CA2C)
- ETYMOLOGIE
L'origine du nom de notre Ville demeure assez floue d'autant qu'il se compose de trois parties et que chacune d'entre-elles ne trouvent pas les mêmes racines.
L'on retrouve sur certains actes les noms "d'Avenae Oberti et Gobert" en 1080 ; "Avesnes Wauberti" en 1322 ; "Avesnes les Waubier" en 1486. Plus tard, au 17ème siècle, on retrouve sur des cartes "Avesnes les Gobert" puis "Avesnes les Aubert".
Gobert pouvant venir de "gueux" du nom des révoltés qui se liguèrent en 1566 contre l'administration espagnole des Pays-Bas.
On trouve à ce stade une constance dans le mot Avesnes, toutefois certains prétendent qu'"Avesnes" viendrait d'avoine, terre maigre plus apte à la culture de l'avoine qu'aux autres céréales. Pour d'autres, "Avesnes" pourrait venir du mot "advenu", mot pour désigner les personnes déplacées par les invasions.
Pour la troisième partie du nom de notre commune, l'on trouve déjà le nom de gobert au début du 11ème siècle. Nos ancêtres descendraient-ils des Goths, peuple germanique ayant envahi le Nord de la France. Le traité de Verdun de l'an 843 fixe à l'Escaut, la séparation entre le royaume de France et le royaume de Lotharagie que la Germanie ne tarde pas à rattacher à elle. Ainsi la région du nord reste divisée pendant plusieurs siècles en deux territoires, l'un à l'ouest de l'Escaut relevant du royaume de France, l'autre à l'est relevant de l'empire germanique auquel aurait appartenu Avesnes les Aubert.
En 1732, sur les registres de catholicité, notre commune s'écrivait "Avesnes lez Gobert" puis à partir de 1738 les registres paroissiaux des échevins de la ville de Cambrai, rendus obligatoires par la déclaration du roi Louis XV du 09 Avril 1736, reprennent le nom d'Avesnes lez Aubert.
On pourrait alors penser que l'administration royale voulu imposer le mot "Aubert" au détriment de "Gobert", notre commune se situant proche d'une seigneurie renommée : Saint-Aubert. Cette nouvelle dénomination voulant ainsi préciser qu'Avesnes se trouve près de Saint-Aubert.
Enfin le mot de liaison entre Avesnes et Aubert porte encore polémique sur son écriture : les, lès, lez. Toutefois l'écriture officielle actuelle est : Avesnes les Aubert. Mais on peut penser qu'a une certaine époque lorsque la Flandre était hispanisée le "lès" voulant dire "près de" s'est transformé en "lez" qui veut dire la même chose et qu'au fil des temps, lorsque l'on a francisé lez en lès, l'accent a disparu.
Il faut savoir enfin que paradoxalement lorsque l'on s'exprime en patois "Avesnes les Aubert" se dit "Avesnes les Gobert" ou "Avesnes les Gos" et que nous avons aussinotre hymne du même nom, chanson écrite par Ambroise HERBIN sur l'air des montagnards avec un arrangement d'Albert WAXIN.
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PARTICULARITES HISTORIQUES
Avesnes les Aubert a été très longtemps appelé par les habitants de ses environs : "Le Grand Village" probablement par son étendue territoriale de 900 hectares 90 ares et 90 centiares, mais aussi certainement au regard du nombre de ses habitants. Le recensement de 1910 fait état d'une population de 5052 habitants pour 1104 maisons.
Avesnes les Aubert comptait parmi sa population de nombreuses familles de tisserands, le tissage à la main était depuis des siècles, l'industrie renommée du Cambrésis. Les métiers à tisser se trouvaient dans les caves, on y tissait des toiles fines, des mouchoirs de batiste ou linon qui avaient grande réputation. En 1789, notre ville comptait 433 métiers à tisser, au recensement de 1910, on dénombre 1588 tisseurs et tisseuses. Au début du XXème siècle, cette activité commença à être concentrée dans des tissages, en 1954, 13 tissages employaient 612 ouvriers.
Une autre particularité des avesnois était le travail saisonnier. Au printemps les familles se rendaient dans les départements voisins pour effectuer les travaux des champs et rentraient à l'automne, ce qui explique que de nombreux avesnois sont natifs de l'extérieur. Une statistique de 1949 fait état de 1000 avesnois partis pour les betteraves dans les départements de l'Aisne, Somme, Seine et Marne, Marne et Haute Marne, Meuse et également en Normandie. Ces deux activités de nos aînés ont été mise à l'honneur par la création en 1985, sous l'égide des élèves du Collège Paul Langevin, de nos deux géants "Grind'Rasette et Tiot'Epoele". Grind'Razett immortalise l'activité de saisonnier, Tiote Epoele celle de mulquinier.
Depuis 2008, l'association "Y s'ront Toudi là" remet sur pied nos géants. Ils ont été dévoilés à la population le 13 Mai 2012.
En 1872, la sucrerie d'Escaudoeuvres près de Cambrai, installe, rue Sadi Carnot près de la voie ferrée reliant Solesmes à Cambrai, une râperie. Les cultivateurs des environs y amenaient leurs récoltes et les betteraves provenant de Bavay, de Le Quesnoy... étaient aussi acheminées par la ligne de chemin de fer. Le jus des betteraves sucrières reccueilli sur place approvisionnait, par un réseau de canalisations souterraines, l'usine centrale par Rieux et Naves... Pendant la grande guerre elle a servi de grenier à grain et de dépôt de munitions pour les allemands. Elle fût détruite par ces derniers lors de leur retraite en 1918 et n'a jamais été reconstruite. Elle sera alors un dépôt de betteraves pendant encore de nombreuses années.
Avesnes les Aubert possédait également une malterie qui était érigée à l'angle des rues du 8 mai 1945 et du 19 mars 1962. Elle cessa son activité en 1994 et fut détruite en 1997 pour laisser place à un espace vert et un coin ludique pour les jeunes enfants.
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HERALDISME
Les armoiries de la Ville "De gueules à trois lions d'argent couronnés d'or" proviennent de la famille d'Esclaibes, dont Jean fut marié en 1406 à Jeanne d'Avesnes qui mourut en 1465 et fut enterrée dans l'église d'Avesnes les Aubert.
- PLUS D'HISTOIRE
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Le Calvaire
Nous en savons un peu plus sur notre Calvaire de l'avenue Jules Guesde, grâce notamment à des internautes qui ont bien voulu nous apporter quelques éléments, nous les remercions.
On retrouve sur une carte de cassini établie au milileu du XVIIIème siècle un Calvaire près de la route de Cambray à Landrecies sur le territoire d'Avesnes le Gobert. Sur cette carte 42, on y voit également une église et un moulin. Sur une carte postale ancienne de notre calvaire actuel il est mentionné : "Avesnes les Aubert, le vieux calvaire édifié au XVIIème siècle".
Sur le fronton, dans le cercle, figure la date de 1905.
On peut alors penser que le calvaire du XVII ait pu être détruit en application des lois révolutionnaires particulièrement appliquées dans notre secteur par Joseph Lebon et reconstruit en 1905.
Chapelle Sainte Rita
Une nouvelle chapelle dédiée à Sainte Rita vient d'être érigée en 2010, sur la route de Solesmes. C'est Jean-Pierre GALLEZ, ancien fermier de Saint Aubert qui habite chez Mme Monique LEROY, ancienne cultivatrice et connaissance depuis plus de quarante ans qui l'a fait construire suite à un voeux de sa défunte mère, Raymonde GALLEZ.

Sainte Rita naquit en mai 1381 à ROCCAPORENA près de CASCIA en Italie, elle mourut le 22 mai 1457. Sainte Rita est implorée pour être : " la sainte des cas impossibles, l'avocate des causes désespérées, le refuge de la dernière heure."
Chapelle Sainte Philomène
En 1841, rue de l'Erclin (actuelle rue Karl Marx), fut construite la chapelle Sainte Philomène en dévotion du Saint curé d'Ars. Cette chapelle fut édifiée pour conjurer une nouvelle épidémie de choléra qui s'abattait de nouveau sur le village et en particulier dans la rue de l'Erclin. En 1832, des avesnois furent victimes de cette maladie. C'est à Ste Philomène que l'église a reconnu le plus grand nombre de miracles et c'est ainsi que depuis l'édification de la chapelle, particulièrement destinée aux personnes ayant des problèmes locomoteurs, des guérisons étranges et inexplicables se sont produites. Après avoir prié Ste Philomène, il fallait faire trois fois le tour de la chapelle dans le sens des aiguilles d'une montre pour envisager la guérison...
On raconte à ce sujet que des béquilles furent retrouvées accrochées au mur de l'édifice.
Monument aux morts

